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Epagneul breton

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Les maladies et la santé de l'Epagneul Breton

L’Épagneul breton appartient au groupe VII : Chiens d’arrêt

 

En 2015, le Livre des Origines Français (LOF) a enregistré 4804 inscriptions, ce qui met la race en 13ème position de la population canine française.

 

C’est un chien plutôt robuste. Il y a assez peu de littérature scientifique récente concernant les éventuelles prédispositions pathologiques pour cette race.

Cancérologie : cancers et tumeurs

Adénome des glandes périnanales

Dans une étude, l’Epagneul breton est considéré comme prédisposé à l’adénome des glandes périanales. L’âge moyen était de 10,5 ans et les mâles étaient plus souvent affectés. (Goldschmidt  and Shofer 1992 ; Goldschmidt and Mcmanus 2000)

Fibrome cutané

L’Epagneul breton est considéré comme prédisposé au fibrome cutané, avec un âge moyen de 8,4 ans. (Goldschmidt and Mcmanus 2000)

Fibrosarcome cutané

Dans une étude, l’Epagneul breton est décrit comme une race prédisposée. Les femelles sont plus touchées. L’âge moyen est de 8,6 ans. (Goldschmidt and Shofer 1992 ; Goldschmidt and Mcmanus 2000)

Mélanome cutané

Une prédisposition de l’Epagneul breton est rapportée dans une étude, avec un âge moyen de 8,9 ans. (Goldschmidt and Shofer 1992)

Epagneul breton

Mélanome buccal

Dermatologie : peau et maladies cutanées

Lupus érythémateux discoïde

Une prédisposition est rapportée chez l’épagneul breton, mais la maladie reste rare et sans prédisposition d’âge ou de sexe. (Werner 1999)

Gastro-Entérologie : maladies digestives, intestin, estomac, foie, pancréas, …

Fente palatine congénitale

Des études ont permis de mettre en évidence une transmission autosomale et récessive de la fente palatine chez l’Epagneul Breton. (Richtsmeier JT 1994 ; Sargan 2004)

Hématologie et système immunitaire : maladies du sang, globules rouges, …

Déficit en facteur C3 du complément

Chez l’épagneul breton, la maladie est héréditaire avec une transmission selon un mode autosomique et récessif.  (Johnson 1986 ; Ameratunga et al 1998 ; Ackerman  1999 ; Giger 2003)

Maladies infectieuses : bactéries, mycoses et virus

Histoplasmose

Une prédisposition est rapportée chez l’Epagneul breton, mais essentiellement en Amérique, Inde, Asie du Sud-est. Les mâles sont plus touchés. Le plus souvent, il s’agit de chiens de moins de 2 ans. (Clinkenbeard et al, 1999)

Neurologie : maladies nerveuses, cerveau et nerfs

Abiotrophie (ou Dégénérescence) cérébelleuse

Cette affection rare est décrite chez l’Epagneul breton sous une forme familiale. Chez l’Epagneul breton, il s’agit d’une forme tardive dans laquelle les signes cliniques apparaissent entre 7 et 13 ans et sont d’évolution lente. Les lésions cérébrales observées sont particulières et on parle de forme « granuloprive » (diminution des  cellules granulaires). (Higgins et al 1998)

Epagneul breton, Abiotrophie du cervelet chez un chien (IRM)

Abiotrophie du cervelet chez un chien (IRM)

Amyotrophie d’origine médullaire

Chez l’Epagneul breton, une origine héréditaire a été identifiée avec une transmission sur un mode autosomique et dominant. Selon le statut génétique, on observe deux formes. Chez le chien homozygote pour la mutation, l’affection apparaît précocément (vers 6-8 semaines d’âge) et de façon sévère et rapide (pronostic de 4-5 mois). Chez les chiens hétérozygotes, certains développent une forme dite « intermédiaire », avec des symptômes vers l’âge de 6 mois à 1 an et d’autres une forme chronique, vers l’âge de 1 à 2 ans. Ces chiens peuvent mener une vie satisfaisante pendant environ 6-7 années après l’apparition des premiers symptômes. Chez certains chiens, l’affection peut atteindre le tronc cérébral. Ils peuvent alors présenter une dysphonie ou des régurgitations dues à un mégaoesophage. (Cork et al 1990)

Ophtalmologie : maladies des yeux, paupières, …

Atrophie rétinienne progressive généralisée (ARP, GPRA)

Chez l’Epagneul breton, une hérédité autosomale et récessive est suspectée. Les signes cliniques apparaissent généralement après 4 ans. Une cataracte secondaire est fréquente. (Rubin 1989 ; Chaudieu et Chahory 2013)

Cataracte juvénile

Chez l’Epagneul breton, une cataracte juvénile est décrite, en particulier aux USA. Elle se rencontre chez des chiens jeunes (1-3 ans) et est parfois évolutive (après 5 ans). Le mode de transmission est inconnu. (ACVO Genetics Committee 2009 ; Chaudieu et Chahory 2013) 

Distichiasis

C’est une affection décrite chez l’Epagneul breton. Il n’est pas toujours symptomatique. Une transmission génétique sur un mode autosomique, dominant et à pénétrance incomplète est rapportée. (Rubin 1989 ; Chaudieu et Chahory 2013)

Entropion

Chez l’Epagneul breton, il est considéré comme assez fréquent en France. Il est uni ou bi-latéral et inférieur, spastique et d’apparition précoce (6-12 semaines). Une transmission sur un mode autosomique, dominant, à pénétrance incomplète est rapportée. (Sous-commission tares oculaires de la SCC 1992-1995 ; Chaudieu et Chahory 2013)

Glaucome

Chez l’Epagneul breton, le glaucome primaire semble héréditaire. Il peut aussi être secondaire à une luxation du cristallin ou une synérèse du vitré. (Gelatt 2007)

Luxation du cristallin

Chez l’Epagneul breton, elle est décrite chez des chiens âgés (6-13 ans). Elle peut être uni ou bilatérale. Les mâles (64%) sont plus touchés que les femelles (36%). L’origine est une dysplasie ou hypoplasie de la zonule. Le mode de transmission est inconnu. (Chaudieu et al 1993 ; Chaudieu et Chahory 2013)

Orthopédie – Appareil locomoteur : maladies des os, des articulations et du squelette, maladies des muscles

Dysplasie de la hanche

Chez l’Epagneul breton, l’affection est assez fréquente, avec une prédisposition des mâles castrés. Le Odds ratio par rapport aux chiens de race commune est de 1,7. (LaFond, Breur and Austin 2002)

Epagneul Breton, dysplasie de la hanche

Radiographie des hanches d’un jeune chien dysplasique. Les têtes fémorales ne sont pas assez couvertes par les cavités du bassin destinées à les recevoir (subluxation)

Queue courte

Chez l’épagneul breton, la queue courte est due à une mutation du gène T. La transmission de la mutation se fait selon un mode autosomique et dominant. Les chiens homozygotes ne sont pas viables (mortalité embryonnaire). (Hytönen et al 2009)

Cancérologie : cancers et tumeurs

Adénome des glandes périnanales

Dans une étude, l’Epagneul breton est considéré comme prédisposé à l’adénome des glandes périanales. L’âge moyen était de 10,5 ans et les mâles étaient plus souvent affectés. (Goldschmidt  and Shofer 1992 ; Goldschmidt and Mcmanus 2000)

Fibrome cutané

L’Epagneul breton est considéré comme prédisposé au fibrome cutané, avec un âge moyen de 8,4 ans. (Goldschmidt and Mcmanus 2000)

Fibrosarcome cutané

Dans une étude, l’Epagneul breton est décrit comme une race prédisposée. Les femelles sont plus touchées. L’âge moyen est de 8,6 ans. (Goldschmidt and Shofer 1992 ; Goldschmidt and Mcmanus 2000)

Mélanome cutané

Une prédisposition de l’Epagneul breton est rapportée dans une étude, avec un âge moyen de 8,9 ans. (Goldschmidt and Shofer 1992)

Epagneul breton

Mélanome buccal

Gastro-Entérologie : maladies digestives, intestin, estomac, foie, pancréas, …

Fente palatine congénitale

Des études ont permis de mettre en évidence une transmission autosomale et récessive de la fente palatine chez l’Epagneul Breton. (Richtsmeier JT 1994 ; Sargan 2004)

Maladies infectieuses : bactéries, mycoses et virus

Histoplasmose

Une prédisposition est rapportée chez l’Epagneul breton, mais essentiellement en Amérique, Inde, Asie du Sud-est. Les mâles sont plus touchés. Le plus souvent, il s’agit de chiens de moins de 2 ans. (Clinkenbeard et al, 1999)

Ophtalmologie : maladies des yeux, paupières, …

Atrophie rétinienne progressive généralisée (ARP, GPRA)

Chez l’Epagneul breton, une hérédité autosomale et récessive est suspectée. Les signes cliniques apparaissent généralement après 4 ans. Une cataracte secondaire est fréquente. (Rubin 1989 ; Chaudieu et Chahory 2013)

Cataracte juvénile

Chez l’Epagneul breton, une cataracte juvénile est décrite, en particulier aux USA. Elle se rencontre chez des chiens jeunes (1-3 ans) et est parfois évolutive (après 5 ans). Le mode de transmission est inconnu. (ACVO Genetics Committee 2009 ; Chaudieu et Chahory 2013) 

Distichiasis

C’est une affection décrite chez l’Epagneul breton. Il n’est pas toujours symptomatique. Une transmission génétique sur un mode autosomique, dominant et à pénétrance incomplète est rapportée. (Rubin 1989 ; Chaudieu et Chahory 2013)

Entropion

Chez l’Epagneul breton, il est considéré comme assez fréquent en France. Il est uni ou bi-latéral et inférieur, spastique et d’apparition précoce (6-12 semaines). Une transmission sur un mode autosomique, dominant, à pénétrance incomplète est rapportée. (Sous-commission tares oculaires de la SCC 1992-1995 ; Chaudieu et Chahory 2013)

Glaucome

Chez l’Epagneul breton, le glaucome primaire semble héréditaire. Il peut aussi être secondaire à une luxation du cristallin ou une synérèse du vitré. (Gelatt 2007)

Luxation du cristallin

Chez l’Epagneul breton, elle est décrite chez des chiens âgés (6-13 ans). Elle peut être uni ou bilatérale. Les mâles (64%) sont plus touchés que les femelles (36%). L’origine est une dysplasie ou hypoplasie de la zonule. Le mode de transmission est inconnu. (Chaudieu et al 1993 ; Chaudieu et Chahory 2013)

Dermatologie : peau et maladies cutanées

Lupus érythémateux discoïde

Une prédisposition est rapportée chez l’épagneul breton, mais la maladie reste rare et sans prédisposition d’âge ou de sexe. (Werner 1999)

Hématologie et système immunitaire : maladies du sang, globules rouges, …

Déficit en facteur C3 du complément

Chez l’épagneul breton, la maladie est héréditaire avec une transmission selon un mode autosomique et récessif.  (Johnson 1986 ; Ameratunga et al 1998 ; Ackerman  1999 ; Giger 2003)

Neurologie : maladies nerveuses, cerveau et nerfs

Abiotrophie (ou Dégénérescence) cérébelleuse

Cette affection rare est décrite chez l’Epagneul breton sous une forme familiale. Chez l’Epagneul breton, il s’agit d’une forme tardive dans laquelle les signes cliniques apparaissent entre 7 et 13 ans et sont d’évolution lente. Les lésions cérébrales observées sont particulières et on parle de forme « granuloprive » (diminution des  cellules granulaires). (Higgins et al 1998)

Epagneul breton, Abiotrophie du cervelet chez un chien (IRM)

Abiotrophie du cervelet chez un chien (IRM)

Amyotrophie d’origine médullaire

Chez l’Epagneul breton, une origine héréditaire a été identifiée avec une transmission sur un mode autosomique et dominant. Selon le statut génétique, on observe deux formes. Chez le chien homozygote pour la mutation, l’affection apparaît précocément (vers 6-8 semaines d’âge) et de façon sévère et rapide (pronostic de 4-5 mois). Chez les chiens hétérozygotes, certains développent une forme dite « intermédiaire », avec des symptômes vers l’âge de 6 mois à 1 an et d’autres une forme chronique, vers l’âge de 1 à 2 ans. Ces chiens peuvent mener une vie satisfaisante pendant environ 6-7 années après l’apparition des premiers symptômes. Chez certains chiens, l’affection peut atteindre le tronc cérébral. Ils peuvent alors présenter une dysphonie ou des régurgitations dues à un mégaoesophage. (Cork et al 1990)

Orthopédie – Appareil locomoteur : maladies des os, des articulations et du squelette, maladies des muscles

Dysplasie de la hanche

Chez l’Epagneul breton, l’affection est assez fréquente, avec une prédisposition des mâles castrés. Le Odds ratio par rapport aux chiens de race commune est de 1,7. (LaFond, Breur and Austin 2002)

Epagneul Breton, dysplasie de la hanche

Radiographie des hanches d’un jeune chien dysplasique. Les têtes fémorales ne sont pas assez couvertes par les cavités du bassin destinées à les recevoir (subluxation)

Queue courte

Chez l’épagneul breton, la queue courte est due à une mutation du gène T. La transmission de la mutation se fait selon un mode autosomique et dominant. Les chiens homozygotes ne sont pas viables (mortalité embryonnaire). (Hytönen et al 2009)

Le standard de l'Epagneul Breton

Tête

Ronde. Crâne arrondi, stop en pente douce. Chanfrein droit, lèvres fines.
Yeux

Ambre foncé, en harmonie avec la robe
Oreilles

Plantées haut, plutôt courtes, légèrement arrondies, garnies de poils ondulés.
Corps

Il s’inscrit dans un carré. Cou de moyenne longueur, poitrine profonde, côtes assez arrondies. Dos court, rein court et large. Flancs bien remontés. Croupe légèrement fuyante.
Membres

Fins, musclés. Pieds aux doigts serrés.
Queue

Droite ou tombante (si le chien n’est pas anoure ). Toujours courte, d’environ 10 cm. Souvent un peu torse et terminée par une mèche de poils.
Poil

Fin sans excès, plutôt plat ou très légèrement ondulé, jamais frisé.
Robe

Blanche et orange, blanche et marron ou Blanche et noire. Elle peut aussi être Tricolore (blanc , noir et feu) ou rouannée (poils colorés mélangés de blanc).
Taille

Mâle : de 48 à 50 cm
Femelle : de 47 à 49 cm
Poids

Mâle : de 15 à 18 kg
Femelle : de 14 à 15 kg

Connaître l'Epagneul Breton

 

Autres noms de l’Épagneul breton

American Brittany, Brittany spaniel, Brittany Wiegref, Epagneul breton  
Pays d’origine de l’Épagneul breton

France  
Utilisation de l’Épagneul breton

Chien de chasse et chien de compagnie.  
Caractère et aptitude de l’Épagneul breton

Résistant, ardent, pugnace, infatigable, il peut chasser sur tous les terrains. « Un maximum de qualités pour un volume minimal », telle est la devise du Club pour ce chien peu encombrant. Doté d’un excellent flair, sa quête est rapide et son arrêt ferme. Il se révèle être un très bon rapporteur de gibier d’eau. Polyvalent, il chasse le gibier à plume, mais la bécasse et la bécassine sont parmi ses gibiers préférés. Équilibré, doux, sensible, il a bon caractère, ce qui fait de lui un agréable compagnon.  
Conseils d’éducation et de vie de l’Épagneul breton

Son éducation se fera avec douceur. Il s’adapte à la vie en appartement à condition de lui accorder de longues promenades quotidiennes car il a besoin de se dépenser. Brossage une ou deux fois par semaine. Surveiller l’état des oreilles.  
Durée de vie de l’Épagneul breton

Moyenne de 12 à 14 ans  
Histoire de l’Épagneul breton

Il est un des descendants des Chiens d’Oysel dressés au Moyen Age pour la chasse des oiseaux au filet. Il est issu du croisement accidentel (puis volontaire), au XIXè siècle, entre des chiens de ferme de Bretagne et des Setters, Pointers et Springers laissés en pension en France par les chasseurs britanniques pendant l’intersaison.
Ces croisements entre des chiens courts, râblés, rustiques, utilisés pour la chasse à la bécasse, et ces chiens anglais, a permis d’améliorer le nez et la vitesse. La notoriété de l’Épagneul breton grandit alors rapidement. M. de Pontavic et de Combouz le présentèrent à Paris en 1896. Un Club fut créé à Loudéac en 1907. Le premier standard, adopté en 1908 est revu en 1938. Devenu pendant une période la deuxième race en France, il serait le chien français le plus répandu dans le monde. Il est, par exemple, l’un des tout premiers chiens d’arrêt au Etats-Unis.
Un chien a posé sa tête sur l'ordinateur portable d'une personne pendant qu'elle travaille

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