Déroulement de l’anesthésie du lapin
En fonction des résultats, la procédure anesthésique peut avoir lieu, être repoussée ou annulée.
Afin de garantir la sécurité du patient lors de l’anesthésie, certaines précautions doivent être prises au préalable. Sur les animaux à risque, il est indispensable d’avoir un accès aux « lignes de vie ».
Cela passe par la pose d’un cathéter veineux vigile ou sous sédation légère avant l’anesthésie et la mise en place d’une sonde trachéale ou d’un masque laryngé après l’induction.
La pose d’une voie veineuse chez les NACs est difficile et requiert un matériel adapté.
L’intubation chez le lapin et les petits mammifères n’est réalisable qu’au moyen d’un endoscope qui permet de visualiser la glotte et de placer correctement le tube.
- Pose d’un cathéter à l’oreille d’un lapin
- Mise en place d’une sonde d’intubation sur endoscope
Quelles sont les types d’anesthésies existantes ?
L’anesthésie uniquement au gaz peut être utilisée lors d’interventions rapides, peu invasives ou nécessitant l’immobilité du patient (parage dentaire simple, examens d’imagerie, prélèvement sanguin ou dermatologique…).
L’anesthésie fixe (anesthésique injectables) est utilisable sur des animaux en bonne santé.
Lors d’interventions plus invasives et/ou douloureuses, une prémédication et une induction de l’anesthésie par des molécules injectables puis un relai au gaz anesthésique (après intubation) est préférable.