Diagnostic
Un bilan sanguin complet est recommandé. Pour permettre un diagnostic plus précis, une exploration par une imagerie à résonnance magnétique est recommandée.
Par exemple, une insuffisance hépatique peut engendrer ces symptômes. Les maladies hépatiques sont très prévalantes chez les oiseaux de compagnie. La stéatose hépatique ou syndrome « foie gras » prédispose à la lipidose hépatique et à un dysfonctionnement du foie.
Il faut considérer que tous les psittacidés nourris en captivité uniquement avec des graines souffrent de cette pathologie. Les perroquets du genre Amazona sont particulièrement prédisposés (voir nutrition). Chez les oiseaux à régime essentiellement frugivore (mainate, loris), on observe des maladies de foie par surcharge (hémochromatose) par accumulation de fer dans le foie.
Complications
La paralysie d’une ou des deux pattes est également un motif de consultation fréquent. Elle peut être secondaire à un traumatisme ou une compression d’organe (voir troubles locomoteurs). Elle est fréquente en cas de traumatisme de la colonne vertébrale et en cas d’intoxication aux métaux lourds. Certaines maladies virales se manifestent également par des troubles neurologiques. C’est le cas notamment de la bornavirose ou de la maladie de dilatation du proventricule.
Les risques de lésions vasculaires non traumatiques sont élevés chez le perroquet âgé. Ces lésions sont le plus souvent associées à des lésions d’athérosclérose. L’athérosclérose est un processus de remaniement de la paroi des vaisseaux sanguin par des plaques de cholestérol qui les fragilise et les prédispose à la rupture. Le diagnostic fait appel à des techniques de pointe tel qu’un scanner avec angiographie.
Traitement
La grande majorité des affections neurologiques ont un traitement mais cela réclame un diagnostic précis. Un antidote aux métaux lourds peut être administré comme un traitement anti-épileptique. Enfin une nutrition sans carence est indispensable.