Le Centre Hospitalier Vétérinaire, ou « hôpital vétérinaire », est un établissement de soins aux animaux, répondant à un cahier des charges très précis défini par le Code de déontologie vétérinaire (arr. du 04/12/03, art 4).
Il se différencie de la clinique vétérinaire par un plateau technique plus important mais aussi et surtout par un plateau humain assurant une surveillance vétérinaire 24h sur 24 des animaux hospitalisés.
L’Hôpital Fregis, fondé en 1836, est historiquement le premier et plus ancien hopital vétérinaire de France. Longtemps situé à Paris, il se délocalisa ensuite à Arcueil, en région parisienne. Pour des raisons réglementaires, il fut connu pendant quelques années sous le nom de clinique vétérinaire Frégis. Suite au changement de réglementation de 2003, Frégis fût, une nouvelle fois, le premier établissement français autorisé par l’Ordre des Vétérinaires à se prévaloir du titre de Centre Hospitalier Vétérinaire.
Plateau technique d’un Centre Hospitalier Vétérinaire
Un centre hospitalier vétérinaire à l’obligation de disposer au minimum de plusieurs salles de consultation, d’au moins une salle de soins, d’un service chirurgical comprenant au minimum une salle de préparation, une salle de nettoyage et de stérilisation du matériel, deux salles de chirurgie, des locaux d’hospitalisation permettant de séparer les animaux contagieux des autres, trois appareils permettant de réaliser des techniques d’imagerie différentes (radiographie, échographie, scanner ou IRM par exemple), …
Hopital Vétérinaire : des moyens humains particuliers
L’activité est assurée par une équipe pluridisciplinaire d’au moins six vétérinaires. La présence d’un vétérinaire et d’un auxiliaire vétérinaire, 24 heures sur 24, est obligatoire pour assurer la surveillance et les soins aux animaux hospitalisés ainsi que la gestion des urgences.
La grande différence avec les autres lieux d’exercice autorisés tient donc à l’importance du plateau technique et à cette présence permanente de personnel qualifié. La création de cet « échelon » supplémentaire dans la chaîne de soins aux animaux est donc une réelle avancée réglementaire. Elle résulte de la volonté de l’Ordre des Vétérinaires d’assurer la transparence et une meilleure information du public sur le niveau de prestation assuré, en particulier en matière d’hospitalisation.
Des garanties déontologiques
Dans le but d’éviter une certaine dérive comme c’est le cas avec d’autres appellations vétérinaires « qui ont tendance à être adoptées à tort et à travers », comme le souligne le secrétaire du Conseil supérieur de l’Ordre des vétérinaires (La Dépêche vétérinaire n° 932, 24 février 2007), le respect du cahier des charges d’un Centre Hospitalier Vétérinaire est régulièrement contrôlé par l’Ordre des Vétérinaires. Les Ecoles Vétérinaires, non soumises a cette « surveillance ordinale », sont des établissements d’enseignement avant tout destinés à former des étudiants, y compris pendant les heures non ouvrables. Les centres hospitaliers vétérinaires sont donc un maillon important dans l’offre de soins aux propriétaires d’animaux de compagnie, mais le « vétérinaire traitant » reste le maillon essentiel de cette chaine de soins. Face à des cas lourds ou demandant des examens ou interventions spécialisés, votre vétérinaire est ainsi en mesure de pouvoir les adresser à un hôpital vétérinaire.
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