A Hong-Kong, les deux chiens trouvés positifs étaient en contact avec des personnes contaminées mais aucune infection productive n’a été mise en évidence chez eux.
En Belgique, le 18 mars (déclaration le 27 mars par le SciCom de l’Agence fédérale pour la sécurité de la chaîne alimentaire (Afsca)), un chat vivant avec une personne contaminée revenant d’Italie a été trouvé positif. Selon le SciCom, il n’est pas possible de conclure à une infection virale productive mais le chat peut aussi avoir été un vecteur passif du fait de la forte contamination de l’environnement liée à sa propriétaire infectée et confinée.
Entre le 24 février et le 12 mars 2020 dans 50 états américains et en Corée du Sud où il existait des cas humains de Covid-19, plusieurs animaux de compagnie ont été testés : chiens (55 %), chats (41 %) et chevaux (4 %). Tous les tests se sont révélés négatifs.
Les trois cas dépistés jusqu’à présent ne permettent pas, actuellement, de conclure à une infection productive favorisant une éventuelle contagiosité animal-Homme ou animal-animal. Ils ne remettent pas en question les recommandations déjà formulées quand un animal vit dans l’entourage d’un malade.
Il est essentiel de bien comprendre que c’est la personne symptomatique qui sera surtout un risque pour ses proches en contaminant fortement son environnement, plutôt qu’un animal de compagnie. Il est important que cette personne contaminée réduise au maximum ses contacts avec son chien ou son chat et que ce soit une autre personne vivant avec elle qui s’en occupe.
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