Signes cliniques des axonopathies centrales du chien
Les signes nerveux apparaissent vers 2 à 8 mois chez le Golden Retriever, 6 mois chez le Boxer et plus tôt chez le Rottweiler (6 à 16 semaines).
Les chiens atteints de ces maladies présentent une ataxie, de la parésie, de l’hypermétrie (mouvements exagérés), des déficits de la proprioception (usure des griffes, grand écart et retournement des doigts). Les réflexes médullaires restent intacts.
Les chiens peuvent également montrer des signes de paralysie laryngée, un strabisme positionnel, des tremblements de la tête et, chez le Rottweiler et le Boxer, un nystagmus.
La maladie évolue progressivement vers une détérioration allant jusqu’à une incapacité à se déplacer.
Comment confirmer le diagnostic d’axonopathie centrale du chien
Le diagnostic nécessite un examen nerveux approfondi et des examens complémentaires tels que l’électrodiagnostic (qui peut être normal). Le diagnostic définitif se fait par histologie.
Des tests génétiques existent pour certaines formes, dans certaines races.
Traitement des axonopathies centrales du chien
Il n’existe aucun traitement des axonopathies centrales du chien.
Pronostic des axonopathies centrales du chien
Le pronostic est sombre car l’animal va montrer une détérioration progressive de sa démarche. Chez le Rottweiler, la durée maximale de survie est de 9 mois. Chez le Boxer certaines formes évolutives les premières années peuvent se stabiliser ensuite.