Prédispositions raciales au déficit en facteur X (facteur de Stuart-Prower) chez le chien
Chez le chien, cette maladie de la coagulation a été décrite chez le Cocker américain et le Jack Russell Terrier.
Selon les études réalisées le mode de transmission est autosomique et dominant à pénétrance incomplète ou autosomique et récessif.
1. le déficit en facteur X (facteur de Stuart-Prower) a été décrit chez le Jack Russell
2. le déficit en facteur X (facteur de Stuart-Prower) a été décrit chez le Cocker américain
Signes cliniques du déficit en facteur X (facteur de Stuart-Prower) chez le chien
Les signes cliniques sont variables selon l’intensité du déficit.
La maladie ressemble au syndrome de dépérissement des chiots (« fading puppy syndrom »). Elle est dominée par des saignements importants dès la naissance. Si le déficit en facteur X est > à 90%, les chiots atteints peuvent être morts-nés ou ne vivre que quelques semaines.
Pour les formes moins graves, certains chiens peuvent être asymptomatiques ou avoir des hémorragies modérées, en particulier lors de l’éruption des dents définitives, de petites interventions chirurgicales, …
Certains chiens affectés peuvent atteindre l’âge adulte. Les signes sont alors des saignements fréquents et d’autre part les conséquences des saignements : distension abdominale, ecchymoses, anémie, …
Signes cliniques du déficit en facteur X
Comment confirmer le diagnostic de déficit en facteur X (facteur de Stuart-Prower) chez le chien
Le diagnostic fait appel à des tests de coagulation. Les temps de Quick et de céphaline kaolin sont augmentés
L’analyse spécifique du facteur X montre une activité réduite de 40 à 70 %.
Traitement du déficit en facteur X (facteur de Stuart-Prower) chez le chien
Il n’existe pas de traitement spécifique.
Le traitement des saignements prolongés consiste à transfuser le chien
L’apport de vitamine K ne permet pas de traiter le déficit et ne présente donc pas d’intérêt.