Prédispositions raciales à l’hémophilie de type B chez le chien
Certaines races sont considérées comme présentant une prédisposition telles que : l’Airedale Terrier, Berger allemand, Bouledogue français, Labrador, Rottweiler …
Signes cliniques de l’hémophilie de type B chez le chien
Les signes cliniques de l’hémophilie de type B sont variables.
Certains signes, comme des hémorragies des gencives, en particulier au moment du changement de dentition chez le chiot, peuvent être discrets et passer inaperçus.
Dans d’autres cas, la maladie est suspectée à la suite d’hématomes spontanés, notamment au niveau des articulations, ou d’hémorragies prolongées après un traumatisme relativement mineur.
Dans les cas les plus graves, des hémorragies internes peuvent se produire dans le thorax, l’abdomen ou le système nerveux.
Comment confirmer le diagnostic de l’hémophilie de type B chez le chien
Lors d’hémophilie de type B, divers tests de la coagulation sanguine sont modifiés mais le diagnostic de certitude repose sur le dosage sanguin du facteur IX.
Traitement de l’hémophilie de type B chez le chien
Il n’y a pas de traitement spécifique de l’hémophilie B du chien. L’approche thérapeutique repose avant tout sur le contrôle des hémorragies et leur prévention, surtout si le chien doit subir une intervention chirurgicale. Dans ces situations, le recours à des transfusions sanguines est impératif.
La transfusion de sang frais total est particulièrement utile dans le cas d’hémorragie aiguë et sévère.
Le recours à l’administration de dérivés sanguins est théoriquement possible mais en pratique souvent difficile, ces produits n’étant qu’exceptionnellement disponibles.
Le recours à l’administration de facteur IX recombinant humain n’est pas clairement documenté chez le chien.
De façon concomitante, certaines substances antifribrinolitiques peuvent être utilisées, mais elles ne remplacent pas les transfusions.
Pronostic de l’hémophilie de type B chez le chien
Le pronostic de l’hémophilie de type B dépend en grande partie de la sévérité des signes cliniques. Néanmoins, compte tenu de la récurrence des épisodes, le pronostic est généralement très réservé.
RÉFÉRENCES
Brooks, M. (2014) Chapter 62 : Von Willebrand Disease and Hereditary Coagulation Factor Deficienciesin Kirk’s Current Veterinary Therapy XV, Elsevier Saunders
Mischke R (2009) Hereditary Haemostatic Disorders Proceedings of the British Small Animal Veterinary Congress 2009, Birmingham