Prédispositions raciales à une hypoparathyroïdie primaire chez le chien
Certaines races présentent une prédisposition à l’hypoparathyroïdie primaire, notamment : le Berger Allemand, le Caniche, le Labrador, les Retrievers, le Schnauzer miniature et les Terriers.
Signes cliniques d’une hypoparathyroïdie primaire chez le chien
L’hypoparathyroïdie est plus souvent diagnostiquée chez les femelles.
L’âge au diagnostic est variable (en moyenne 4,8 ans).
Les symptômes sont ceux de l’hypocalcémie et donc principalement d’ordre neuromusculaire : spasmes, tétanie, agressivité, léchage compulsif des extrémités et prurit de la face.
En plus des manifestations neuromusculaires, certains chiens peuvent également présenter des troubles digestifs (vomissement, diarrhée) ou une cataracte.
Comment confirmer le diagnostic d’une hypoparathyroïdie primaire chez le chien
Les chiens atteints d’hypoparathyroïdie primaire présentent une hypocalcémie associée à une concentration anormalement basse de la PTH sanguine et, dans la plupart des cas, à une augmentation du taux de phosphore sanguin (hyperphosphorémie).
Le diagnostic est donc confirmé avec la mesure de la calcémie, de la phosphorémie ainsi qu’avec le dosage de la PTH sérique.
Traitement d’une hypoparathyroïdie primaire chez le chien
Si l’animal est en crise (spasmes, tétanie, convulsions), la prise en charge en urgence est essentielle et peut être vitale. Elle a pour but de gérer médicalement la crise convulsive et d’apporter une supplémentation calcique.
Le traitement au long cours fait appel à l’administration orale de vitamine D et à la poursuite de la supplémentation en calcium. Après stabilisation du chien, le traitement doit être adapté à chaque cas, pouvant même être parfois interrompu.
RÉFÉRENCES
Feldman E.C. « Disorders of the Parathyroid Glands » in Textbook of Veterinary Internal Medicine Ettinger S. and Feldman E. 2010 ; 1722-1750)