La persistance de membrane pupillaire chez le chien (PMP) est une anomalie de régression du tissu fibrovasculaire qui entoure la face antérieure du cristallin pendant sa croissance fœtale et qui disparaît normalement dans les 6 semaines qui suivent la naissance.
Chez le chien, la persistance de membrane pupillaire se traduit par des filaments pigmentés (mélanine) partant de la collerette de l’iris. Ces filaments peuvent rester sur l’iris et n’ont alors aucune conséquence sur la vision.
Parfois, ils peuvent également traverser la pupille, rejoindre la face postérieure de la cornée, ou encore la face antérieure du cristallin avec une opacification associée plus ou moins importante, respectivement de la cornée ou du cristallin.
Il est rare que la vision soit significativement altérée.
L’anomalie est héréditaire dans certaines races de chien, notamment le Basenji.
C’est une affection décrite également chez le Beauceron, le Berger australien, le Berger picard, le Border terrier, le Caniche, le Griffon vendéen, le Rottweiler, le Teckel, …
Persistance de membrane pupillaire chez un chien Griffon vendéen. Des filaments pigmentés partent de l’iris et rejoignent la face postérieure de la cornée en son centre.