Prédispositions raciales au syndrome hyperéosinophilique idiopathique du chien
Certaines races sont considérées comme présentant une prédisposition telles que le Rottweiler.
Signes cliniques du syndrome hyperéosinophilique idiopathique du chien
Les signes cliniques se traduisent par une atteinte de l’état général peu spécifique : léthargie, anorexie.
Selon les organes concernés par l’infiltration éosinophilique, divers signes cliniques peuvent être associés : toux, vomissements, diarrhée, ascite, …
Comment confirmer le diagnostic de syndrome hyperéosinophilique idiopathique du chien
Le diagnostic repose sur la mise en évidence, à l’occasion de plusieurs prises de sang, d’une hyperéosinophilie persistante. Les causes parasitaires doivent être rigoureusement écartées. Le diagnostic est complété en vérifiant l’absence de leucémie grâce à un prélèvement de moelle osseuse. L’infiltration d’organes internes (intestin, poumon) peut être montrée à l’aide de prélèvements selon les signes cliniques observés.
Traitement de syndrome hyperéosinophilique idiopathique du chien
Le traitement repose sur l’administration de corticoïdes. D’autres molécules peuvent être utilisées si la réponse est jugée non satisfaisante : ciclosporine, mastinibe, …
Pronostic de syndrome hyperéosinophilique idiopathique du chien
Le pronostic est réservé car certaines formes ne répondent pas aux traitements.
RÉFÉRENCES
SYKES J.E., WEISS D.J., BUOEN L.C., BLAUVELT M.M., HAYDEN D.W. Idiopathic hypereosinophilic syndrome in 3 rottweilers. J. Vet. Intern. Med., 2001, 15, 162-166.