Le syndrome uvéo-cutané chez le chien serait un trouble immunitaire similaire au syndrome Vogt-Koyanagi-Harada observé chez l’homme.
Les chiens atteints sont en général jeunes (1,5 à 4 ans d’âge).
Les signes ophtalmologiques observés incluent une opacification de la cornée (œdème), la congestion des vaisseaux en regard de la conjonctive, la décoloration de l’iris, parfois un épanchement de sang à l’intérieur de l’œil (hyphéma) ou la cécité (décollement de rétine, séquelles de choriorétinite).
Les tissus contenant des mélanocytes (cellules pigmentées) comme la peau ou l’œil (tissu uvéal) sont atteints par la réaction à médiation immune. Les cas typiques associent l’inflammation intra-oculaire (uvéite) et une dépigmentation du bord des paupières. Les signes dermatologiques peuvent également inclure une dépigmentation de la truffe et des lèvres.
Les mélanocytes sont la cible du système immunitaire.
Les signes cliniques au niveau de l’œil sont une uvéite antérieure, une dépigmentation de l’uvée et des lésions rétiniennes.
Une prédisposition est rapportée dans certaines races : c’est chez l’Akita Inu que les cas sont le plus fréquemment recensés, mais le Husky de Sibérie, le Samoyède ainsi que le Shiba Inu sont également prédisposés.