Chez les oiseaux, une monoparésie pelvienne peut être observée en cas de maladies néoplasiques (tumeur ovarienne, testiculaire ou rénale comprimant le nerf ischiatique, tumeur spinale compressive ou intramédullaire ipsilatérale), infectieuses (granulome aspergillaire ou mycobactérien spinal ipsilatéral, bornavirose, maladie de Marek chez les poules, néphrite bactérienne ou parasitaire associée à une compression du nerf ischiatique), toxiques (intoxication aux métaux lourds), ou traumatiques (syndrome de l’obturateur secondaire à une compression du nerf obturateur interne par un œuf lors de dystocie ou de rétention d’œuf).3
Nota bene : Ces causes nerveuses de parésie doivent être différenciées d’une boiterie orthopédique, dont les causes peuvent être tégumentaires (pododermatite, syndrome de nécrose du pied de l’amazone), articulaires (arthrite infectieuse, goutte, arthrose, dyschondroplasie, splay leg), tendineuses (luxation, pérose associée à une carence en manganèse, déchirure tendineuse), musculaires (thromboembolisme, syndrome de claudication intermittente secondaire à un processus athérosclérotique, anémie associée à une carence en fer) ou squelettiques (ostéomyélite bactérienne ou fongique, tumeur osseuse, fracture, rachitisme associé à hypovitaminose D ou déséquilibre phospho-calcique)