QUELQUES DÉFINITIONS
Certaines races pouvant présenter une prédisposition à certaines affections, pour éviter des confusions et en comprendre la signification, certaines notions sont importantes.
Prédisposition raciale
Risque plus élevé de voir apparaître une affection dans une race donnée, sans pour autant qu’il y ait obligatoirement une notion d’hérédité. C’est parfois le mode de vie qui est en cause :
- un Teckel qui chasse le sanglier risque plus une éventration qu’un lévrier de course.
- un Jack Russel Terrier vivant dans un club hippique risque plus de faire des hémorragies (utilisation fréquente de raticides anticoagulants) qu’un Yorkshire vivant en appartement.
Congénital, génétique ou héréditaire
Maladie congénitale : elle est présente à la naissance. Elle n’est pas obligatoirement héréditaire (exemple : « accidents » pendant la gestation tels que contact de la mère avec des toxiques, des médicaments, des maladies infectieuses, … pouvant être responsables de malformations et anomalies diverses).
Maladie génétique : due à une anomalie de la structure ou du fonctionnement d’un ou plusieurs gènes. Si elle est souvent transmise à la descendance, à la base, elle n’est pas obligatoirement d’origine héréditaire :
- une mutation génétique peut survenir sur un individu d’une portée alors que les autres chiots et les parents sont normaux.
- la transmission d’une anomalie génétique est parfois complexe, dépendante d’un chromosome sexuel, … et n’est pas donc forcément systématique
Maladie héréditaire : conséquence d’une (ou plusieurs) anomalie génétique transmise (de façon systématique ou non selon les cas) par les parents à un (ou plusieurs) embryons de la portée. La maladie est donc présente à la naissance (et même au moment de la conception). En revanche, elle ne s’exprime parfois que tardivement au cours de la vie de l’animal.
SANTÉ, MALADIES ET PRÉDISPOSITION RACIALE
Pour chaque race, vous trouverez une rubrique santé avec les prédispositions d’une race à certaines maladies. Lorsqu’il est connu, le risque par rapport à la population canine générale est précisé. Mais attention à bien interpréter ces données et à ne pas vous affoler ou dénigrer la race :
- Certaines maladies signalées peuvent être très rares (quelques cas décrits)
- Les données médicales sur le sujet sont en constante évolution
- La prédisposition ne touche parfois que quelques lignées ou ne sont signalées que dans certains pays
- Si pour certaines races la liste est longue, c’est souvent parce qu’il s’agit d’une race très répandue et très étudiée. C’est par exemple le cas du Beagle, du Yorkshire, du Labrador, … qui ne sont pas pour autant des chiens globalement plus malades que les autres.
Certains clubs de race ont par ailleurs des programmes de dépistage et d’étude de ces affections. Le CHV Frégis participe à certains d’entre eux. Lorsque nous en avons connaissance, ils sont mentionnés. Ces programmes sont essentiels notamment pour l’étude de certaines maladies orphelines de l’homme et, à terme, pour la mise en place de traitements destinés aussi bien à l’homme qu’à l’animal.
La plupart du temps, ces informations vous renvoient vers une fiche info-santé. La consulter est un bon moyen de connaître les signes qui peuvent vous faire suspecter la présence de la maladie concernée et consulter sans délai.
CARACTÉRISTIQUES PAR RACE : STANDARD, MODE DE VIE, APTITUDES …
Pour chaque race, les principales caractéristiques du standard sont décrites. Pour avoir plus de détails, les dernières modifications officielles, … il peut être utile de consulter le standard détaillé auprès de la Société Centrale Canine ou du Club de la race concernée.
Des précisions vous sont données sur le caractère, les aptitudes, l’histoire de la race, … mais aussi des conseils sur l’éducation, le mode de vie, …
LA DURÉE DE VIE
Des études scientifiques ont été menées pour déterminer, dans un certain nombre de races, la durée de vie médiane et maximale des sujets étudiés. Lorsque ces chiffres sont disponibles, ils sont indiqués sur la fiche de la race.
La médiane correspond, pour une race donnée, à l’âge pour lequel la moitié des sujets sont décédés, l’autre moitié étant encore vivante (les chances pour un individu pris au hasard d’être en vie avant que ce délai soit atteint sont de 50 %).
D’une manière générale, les animaux de petite taille ont une longévité plus grande que les chiens de races grandes ou géantes.