Conduite à tenir en urgence :
La fièvre est un état dans lequel l’organisme du chat élève sa température corporelle. La fièvre est l’une des composantes de la réaction inflammatoire de l’organisme, notamment pour lutter contre les infections. C’est un mécanisme de défense de l’organisme. Il ne faut pas confondre la fièvre avec l’hyperthermie.
Reconnaître la fièvre chez le chat :
Ce sont souvent les autres signes cliniques de la maladie, responsables de la fièvre, qui attirent l’attention du propriétaire. Contrairement au coup de chaleur, la fièvre n’est pas associée à un halètement ou une agitation.
Pour mesurer la fièvre chez le chat, on prend sa température rectale. La température normale est entre 38 et 39°C. Lors de vraie fièvre, la température dépasse rarement 41,5°C. Au-delà, il s’agit généralement d’une hyperthermie liée à un coup de chaleur.
Recueillir des commémoratifs précis :
Il faut recueillir toutes les informations qui pourront aider le vétérinaire à rechercher la cause de la fièvre comme la présence d’une toux, d’éternuements, de diarrhée, de troubles urinaires, de boiteries, bagarres avec d’autres animaux…
Penser également à vous munir du carnet de vaccination du chat et des résultats d’éventuels tests de dépistages de maladies virales comme FeLV, FIV pour les montrer au vétérinaire. Le cas échéant, signalez-lui d’éventuels voyages hors de France…
Les gestes à ne pas faire :
- Contrairement au coup de chaleur, il ne faut pas refroidir le chat pour faire baisser sa température. De telles manœuvres sont sans action sur le mécanisme responsable d’une fièvre vraie et incitent même l’organisme à lutter pour élever sa température.
- Ne pas administrer d’anti-inflammatoires sans l’avis du vétérinaire. Certains médicaments classiquement utilisés chez l’homme peuvent s’avérer très dangereux chez le chat, comme le paracétamol ou l’aspirine.
- La fièvre n’est pas toujours d’origine infectieuse. Il ne faut surtout pas administrer d’antibiotiques sans l’avis du vétérinaire. Leur prescription est toujours raisonnée notamment pour éviter tout risque d’antibiorésistance. Une administration inadaptée peut aussi compliquer la recherche de certains agents infectieux.