La plasticité cérébrale est possible tout au long de la vie du chien, mais est très fortement facilitée dans le plus jeune âge.

Chez le chien, la plasticité cérébrale est maximale pendant la période de socialisation (de 3 semaines à trois mois) : les neurones créent de nouvelles connexions à chaque apprentissage. Vers 3 mois, les neurones qui n’ont pas créé de connexions sont détruits : c’est la sélection neuronale. L’organisme se spécialise progressivement : il oublie ce qui n’est pas utilisé dans son environnement pour devenir meilleur dans ce qui l’entoure.

Une nouvelle adaptation se fait pendant la puberté.

Lors de trouble du comportement, cette notion de plasticité cérébrale explique la moindre adaptation possible en fonction de l’âge au moment de la prise en charge du chien.