24h/24 - 7j/7
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Le Cavalier King Charles appartient au groupe IX : Chiens d’agrément et de compagnie.
En 2015, le Livre des Origines Français (LOF) a enregistré 6698 inscriptions, ce qui met le Cavalier King Charles Spaniel en 8ème position de la population canine française.
Cette race, aujourd’hui très répandue dans le monde a été particulièrement étudiée et les publications scientifiques sont très nombreuses, ce qui n’en fait pas pour autant une race fragile, les Cavaliers King Charles Spaniel ayant même une longévité supérieure à beaucoup d’autres races.
Plaquettes sanguines
Environ 50% des Cavaliers King Charles possèdent des plaquettes sanguines géantes qui modifient le comptage effectué par les automates d’hématologie. Cette anomalie ne semble pas avoir de conséquence médicale. Elle serait due à mutation d’un gène codant pour la bêta-tubuline). Elle est considérée héréditaire selon un mode autosomique récessif. (Cowan, Bartges and Gompf 2004)
Plaquette sanguine (thrombocyte) géante chez un Cavalier King Charles
Taille du coeur
Sur un chien normal et en bonne santé, les mesures de la taille du cœur effectuées à partir de radiographies et comparées à la taille des vertèbres donne un score supérieur à celui de la plupart des autres races. (Smith 2004)
Endocardiose mitrale
Chez le Cavalier King Charles, le risque relatif par rapport à la population canine générale est très élevé (20,1). Selon les pays, l’affection est suspectée sur 59 % des chiens de plus de 4 ans. La prévalence augmente avec l’âge et il existe actuellement une forte présomption de prédisposition génétique. Une étude danoise (Birkegard 2015), en relation avec le club de race, a présenté un schéma de sélection qui a permis de réduire le risque de 73% chez les animaux inclus dans le programme (Beardow and Buchanan 1993 ; Birkegard 2015) .
Echocardiographie d’un chien atteint d’endocardiose de la valve mitrale. Les lésions de la valve se traduisent par un aplatissement (flèche pleine). Le Doppler couleur visualise le jet de sang qui remonte dans l’oreillette gauche (AG) (flèche vide).
Occlusion de l’artère fémorale
Chez 4,3 % des Cavaliers King Charles, le pouls fémoral (droit ou gauche) est diminué et il est absent chez 2,3 % des chiens. Cette anomalie pour laquelle la race semble prédisposée est généralement asymptomatique en raison du développement d’une circulation sanguine collatérale. (Buchanan, Beardow and Sammarco 1997)
Persistance du canal artériel
Selon certaines études, une prédisposition du Cavalier King Charles spaniel est rapportée, avec un Odds ratio de 3,7). L’affection touche plus les femelles. Une transmission polygénique est suspectée. (Oliveira 2011)
Dermatite à Malassezia
C’est une maladie de peau fréquente chez le Cavalier King Charles de tout âge, chez qui elle est parfois saisonnière. (Nesbitt 2002)
Dysplasie folliculaire des poils noirs
Une forme familiale est décrite chez le Cavalier King Charles. (Scott, Miller and Griffin 2001)
Ichthyose
Chez le Cavalier King Charles, deux formes sont décrites :
Insuffisance pancréatique exocrine
Le Cavalier King Charles est une race considérée comme prédisposée par certains auteurs avec un âge d’apparition d’environ 6 ans. (Batchelor et al. 2007)
Pancréatite
Dans une étude, le Cavalier King Charles est considéré comme prédisposé aux pancréatites chroniques. (Watson et al. 2007)
Accident vasculaire cérébelleux
Chez le Cavalier King Charles Spaniel, une forme d’accident vasculaire cérébral due à un infarctus cérébelleux est décrite. C’est une maladie rare. Pour certains auteurs, elle pourrait être en rapport avec les particularités des plaquettes sanguines et de l’endocardiose mitrale dans cette race canine. Pour d’autres, elle serait plutôt associée au syndrome de malformation occipitale caudale, fréquent, en rapport avec une syringomyélie. (Rusbridge 2005)
Epilepsie idiopathique (épilepsie essentielle) du chien
Chez le cavalier King Charles, c’est une affection héréditaire assez commune, survenant généralement entre 6 mois et 6 ans. On la trouve dans toutes les couleurs de robe mais plus souvent dans les lignées ayant des ancêtres des années 1960 à robe de couleur uniforme. Cette race présente notamment des crises dites « de gobage de mouche », qui sont des crises psychomotrices. (Rusbridge 2005)
Hernie discale
C’est maladie assez courante chez le Cavalier King Charles et qui touche plus particulièrement les chiens âgés. On trouve plutôt des formes de type Hansen I (extrusion du disque). (Rusbridge 2005)
Hydrocéphalie
Chez le Cavalier King Charles, elle peut être secondaire à une malformation de l’os occipital mais elle est peu fréquente. (Rusbridge 2005)
Myopathie à collapsus épisodiques
C’est une maladie rare qui a été décrite chez le Cavalier King Charles, notamment en Grande-Bretagne. Les symptômes apparaissent vers l’âge de 3 à 4 mois. Un test de dépistage génétique existe. C’est une affection héréditaire avec une transsmission sur un mode autosomique et récessif . Dans une étude, le taux de porteurs hétérozygotes est estimé à 12,9 %. (Wright JA, Brownlie SE et al 1986 ; Wright JA, Smyth JBA et al 1987 ; Garosi LS, Platt SR et al 2002 ; Rusbridge 2005 ; Forman OP, Penderis J et al 2012 ; Gill JL, Tsai Kl et al 2012)
Otite moyenne sécrétante primitive
Certains Cavaliers King Charles sont enclins à une hypersécrétion au niveau de l’oreille moyenne qui peut entrainer des douleurs et de la tête ou de la nuque et des manifestations neurologiques. (Stern-Bertholtz, Sjöström and Hakanson 2003)
Surdité congénitale
Actuellement, la prévalence n’est pas connue chez le Cavalier King Charles mais une origine héréditaire est suspectée. (Strain 2004)
Syringomyélie ou syndrome de Chiari du chien
C’est une affection très fréquente chez le Cavalier King Charles Spaniel. Les signes cliniques apparaissent généralement entre 5 mois et 3 ans. (Rusbridge 2005)
IRM d’un chien Cavalier King Charles atteint d’un syndrome de Chiari (syringomyélie) et montrant une accumulation de liquide dans la moelle épinière cervicale et engagement du cervelet au niveau de l’occiput
Tic de la mouche ou manifestations épileptiformes psychomotrices
C’est une affection décrite chez le Cavalier King Charles mais peu fréquente.
Anomalies oculaires multiples
Chez le Cavalier King Charles, une origine héréditaire est suspectée. Les anomalies rencontrées peuvent être une microphtalmie, un lenticone postérieur et une cataracte congénitale.
Cataracte
Chez le Cavalier King Charles, une forme héréditaire est suspectée. L’affection survient sur des chiens de moins de 6 mois et évolue rapidement vers une perte de la vision. Cette cataracte est parfois associée à une microphtalmie.
Cataracte mature sur un chien. L’opacification du cristallin est responsable d’une perte de la vision (cécité) sur l’œil atteint. Une chirurgie de la cataracte peut souvent être indiquée pour restaurer la fonction visuelle.
Cil ectopique
Le Cavalier King Charles est considéré comme une race prédisposée aux cils ectopiques mais cette anomalie reste rare. (Gelatt 2007)
Distichiasis
C’est une affection assez commune chez le Cavalier King Charles pour lequel une prédisposition est rapportée.
Dysplasie rétinienne
Chez le Cavalier King Charles, la forme typique est multifocale, avec une lésion hyperréfléchisante grossièrement circulaire une série de plis circulaires grisâtres. La gêne visuelle associée est très rarement associée. Il s’agit d’une affection héréditaire, à mode de transmission autosomique récessif..
Dystrophie cornéenne
Chez le cavalier King Charles, il s’agit généralement d’une forme stromale sur des animaux de 2 à 4 ans. Une origine héréditaire est suspectée.
Entropion
Le Cavalier King Charles est considéré comme une race prédisposée aux cils ectopiques mais cette anomalie reste rare.
Kératoconjonctivite (ou KCS, ou œil sec)
Le Cavalier King Charles, est considéré comme une race prédisposée à la KCS, surtout chez les mâles pour certains auteurs. Une forme congénitale due à une aplasie de la glande lacrymale est décrite le Cavalier King Charles.
Lenticône postérieur
Une cataracte postérieure associée à un lenticône postérieur sont décrits chez le Cavalier King Charles. Le mode de transmission est inconnu. Il est déconseillé de faire reproduire les chiens atteints. (Chaudieu et Chahory 2013)
Dysplasie temporo-mandibulaire
Chez le Cavalier King Charles, il semble que cette affection soit assez courante mais le plus souvent asymptomatique. (Dickie, Schwarz and Sullivan 2002
Luxation de la rotule
Chez le Cavalier King Charles le risque (Odds ratio) par rapport aux chiens de races croisées est de 9,1. La luxation médiale est la forme la plus courante et une hérédité autosomale récessive est suspectée.
Radiographie de face du genou d’un chien présentant une luxation de rotule. Ici, la trop longue attente avant la décision de chirurgie explique que la rotule est luxée (flèche) de façon permanente. La position normale de la rotule est signalée par l’étoile)
Myosite atypique des muscles masticateurs
C’est une affection rare, récemment décrite sur trois sujets d’une portée de quatre Cavaliers King Charles Spaniel. L’affection touche les très jeunes animaux. Elle a été associée à un trouble du système immunitaire. Les symptômes sont dominés par une difficulté à ouvrir la bouche. Cette myosite a été contrôlée par un traitement immunosuppresseur.
Face à de tels symptômes un diagnostic différentiel avec les autres formes de myosite des muscles masticateurs doit être effectué. (Pitcher and Hahn 2007)
Myopathie dystrophique héréditaire liée au chromosome X
La myopathie dystrophique héréditaire liée au chromosome X est décrite chez le Cavalier King Charles. Elle est la conséquence d’une mutation sur le gène codant pour la dystrophine (mutation non sens conduisant à l’apparition d’un condon stop au sein de l’exon 50 ). (Walmsley GL, Arechavala-Gomeza V et al 2010).
Pneumocystose ou Pneumonie à Pneumocystis carinii
Chez le Cavalier King Charles, l’origine héréditaire de cette maladie immunitaire rare est encore incertaine. (Watson et al. 2006)
Syndrome des voies aériennes supérieures du brachycéphale
Cette malformation complexe des voies aériennes est assez fréquente chez le Cavalier King Charles, en particulier chez les sujets à face très aplatie. (Torrez and Hunt 2006)
Pyomètre
Certains auteurs considèrent le Cavalier King Charles comme une race prédisposée au pyomètre. L’affection touche les femelles non stérilisées avec un âge moyen de 7,25 ans. (Chastain, Panciera and Waters 1999 ; Egenwall et al. 2001 ; Smith 2006)
Plaquettes sanguines
Environ 50% des Cavaliers King Charles possèdent des plaquettes sanguines géantes qui modifient le comptage effectué par les automates d’hématologie. Cette anomalie ne semble pas avoir de conséquence médicale. Elle serait due à mutation d’un gène codant pour la bêta-tubuline). Elle est considérée héréditaire selon un mode autosomique récessif. (Cowan, Bartges and Gompf 2004)
Plaquette sanguine (thrombocyte) géante chez un Cavalier King Charles
Taille du coeur
Sur un chien normal et en bonne santé, les mesures de la taille du cœur effectuées à partir de radiographies et comparées à la taille des vertèbres donne un score supérieur à celui de la plupart des autres races. (Smith 2004)
Dermatite à Malassezia
C’est une maladie de peau fréquente chez le Cavalier King Charles de tout âge, chez qui elle est parfois saisonnière. (Nesbitt 2002)
Dysplasie folliculaire des poils noirs
Une forme familiale est décrite chez le Cavalier King Charles. (Scott, Miller and Griffin 2001)
Ichthyose
Chez le Cavalier King Charles, deux formes sont décrites :
Accident vasculaire cérébelleux
Chez le Cavalier King Charles Spaniel, une forme d’accident vasculaire cérébral due à un infarctus cérébelleux est décrite. C’est une maladie rare. Pour certains auteurs, elle pourrait être en rapport avec les particularités des plaquettes sanguines et de l’endocardiose mitrale dans cette race canine. Pour d’autres, elle serait plutôt associée au syndrome de malformation occipitale caudale, fréquent, en rapport avec une syringomyélie. (Rusbridge 2005)
Epilepsie idiopathique (épilepsie essentielle) du chien
Chez le cavalier King Charles, c’est une affection héréditaire assez commune, survenant généralement entre 6 mois et 6 ans. On la trouve dans toutes les couleurs de robe mais plus souvent dans les lignées ayant des ancêtres des années 1960 à robe de couleur uniforme. Cette race présente notamment des crises dites « de gobage de mouche », qui sont des crises psychomotrices. (Rusbridge 2005)
Hernie discale
C’est maladie assez courante chez le Cavalier King Charles et qui touche plus particulièrement les chiens âgés. On trouve plutôt des formes de type Hansen I (extrusion du disque). (Rusbridge 2005)
Hydrocéphalie
Chez le Cavalier King Charles, elle peut être secondaire à une malformation de l’os occipital mais elle est peu fréquente. (Rusbridge 2005)
Myopathie à collapsus épisodiques
C’est une maladie rare qui a été décrite chez le Cavalier King Charles, notamment en Grande-Bretagne. Les symptômes apparaissent vers l’âge de 3 à 4 mois. Un test de dépistage génétique existe. C’est une affection héréditaire avec une transsmission sur un mode autosomique et récessif . Dans une étude, le taux de porteurs hétérozygotes est estimé à 12,9 %. (Wright JA, Brownlie SE et al 1986 ; Wright JA, Smyth JBA et al 1987 ; Garosi LS, Platt SR et al 2002 ; Rusbridge 2005 ; Forman OP, Penderis J et al 2012 ; Gill JL, Tsai Kl et al 2012)
Otite moyenne sécrétante primitive
Certains Cavaliers King Charles sont enclins à une hypersécrétion au niveau de l’oreille moyenne qui peut entrainer des douleurs et de la tête ou de la nuque et des manifestations neurologiques. (Stern-Bertholtz, Sjöström and Hakanson 2003)
Surdité congénitale
Actuellement, la prévalence n’est pas connue chez le Cavalier King Charles mais une origine héréditaire est suspectée. (Strain 2004)
Syringomyélie ou syndrome de Chiari du chien
C’est une affection très fréquente chez le Cavalier King Charles Spaniel. Les signes cliniques apparaissent généralement entre 5 mois et 3 ans. (Rusbridge 2005)
IRM d’un chien Cavalier King Charles atteint d’un syndrome de Chiari (syringomyélie) et montrant une accumulation de liquide dans la moelle épinière cervicale et engagement du cervelet au niveau de l’occiput
Tic de la mouche ou manifestations épileptiformes psychomotrices
C’est une affection décrite chez le Cavalier King Charles mais peu fréquente.
Dysplasie temporo-mandibulaire
Chez le Cavalier King Charles, il semble que cette affection soit assez courante mais le plus souvent asymptomatique. (Dickie, Schwarz and Sullivan 2002
Luxation de la rotule
Chez le Cavalier King Charles le risque (Odds ratio) par rapport aux chiens de races croisées est de 9,1. La luxation médiale est la forme la plus courante et une hérédité autosomale récessive est suspectée.
Radiographie de face du genou d’un chien présentant une luxation de rotule. Ici, la trop longue attente avant la décision de chirurgie explique que la rotule est luxée (flèche) de façon permanente. La position normale de la rotule est signalée par l’étoile)
Myosite atypique des muscles masticateurs
C’est une affection rare, récemment décrite sur trois sujets d’une portée de quatre Cavaliers King Charles Spaniel. L’affection touche les très jeunes animaux. Elle a été associée à un trouble du système immunitaire. Les symptômes sont dominés par une difficulté à ouvrir la bouche. Cette myosite a été contrôlée par un traitement immunosuppresseur.
Face à de tels symptômes un diagnostic différentiel avec les autres formes de myosite des muscles masticateurs doit être effectué. (Pitcher and Hahn 2007)
Myopathie dystrophique héréditaire liée au chromosome X
La myopathie dystrophique héréditaire liée au chromosome X est décrite chez le Cavalier King Charles. Elle est la conséquence d’une mutation sur le gène codant pour la dystrophine (mutation non sens conduisant à l’apparition d’un condon stop au sein de l’exon 50 ). (Walmsley GL, Arechavala-Gomeza V et al 2010).
Pyomètre
Certains auteurs considèrent le Cavalier King Charles comme une race prédisposée au pyomètre. L’affection touche les femelles non stérilisées avec un âge moyen de 7,25 ans. (Chastain, Panciera and Waters 1999 ; Egenwall et al. 2001 ; Smith 2006)
Endocardiose mitrale
Chez le Cavalier King Charles, le risque relatif par rapport à la population canine générale est très élevé (20,1). Selon les pays, l’affection est suspectée sur 59 % des chiens de plus de 4 ans. La prévalence augmente avec l’âge et il existe actuellement une forte présomption de prédisposition génétique. Une étude danoise (Birkegard 2015), en relation avec le club de race, a présenté un schéma de sélection qui a permis de réduire le risque de 73% chez les animaux inclus dans le programme (Beardow and Buchanan 1993 ; Birkegard 2015) .
Echocardiographie d’un chien atteint d’endocardiose de la valve mitrale. Les lésions de la valve se traduisent par un aplatissement (flèche pleine). Le Doppler couleur visualise le jet de sang qui remonte dans l’oreillette gauche (AG) (flèche vide).
Occlusion de l’artère fémorale
Chez 4,3 % des Cavaliers King Charles, le pouls fémoral (droit ou gauche) est diminué et il est absent chez 2,3 % des chiens. Cette anomalie pour laquelle la race semble prédisposée est généralement asymptomatique en raison du développement d’une circulation sanguine collatérale. (Buchanan, Beardow and Sammarco 1997)
Persistance du canal artériel
Selon certaines études, une prédisposition du Cavalier King Charles spaniel est rapportée, avec un Odds ratio de 3,7). L’affection touche plus les femelles. Une transmission polygénique est suspectée. (Oliveira 2011)
Insuffisance pancréatique exocrine
Le Cavalier King Charles est une race considérée comme prédisposée par certains auteurs avec un âge d’apparition d’environ 6 ans. (Batchelor et al. 2007)
Pancréatite
Dans une étude, le Cavalier King Charles est considéré comme prédisposé aux pancréatites chroniques. (Watson et al. 2007)
Anomalies oculaires multiples
Chez le Cavalier King Charles, une origine héréditaire est suspectée. Les anomalies rencontrées peuvent être une microphtalmie, un lenticone postérieur et une cataracte congénitale.
Cataracte
Chez le Cavalier King Charles, une forme héréditaire est suspectée. L’affection survient sur des chiens de moins de 6 mois et évolue rapidement vers une perte de la vision. Cette cataracte est parfois associée à une microphtalmie.
Cataracte mature sur un chien. L’opacification du cristallin est responsable d’une perte de la vision (cécité) sur l’œil atteint. Une chirurgie de la cataracte peut souvent être indiquée pour restaurer la fonction visuelle.
Cil ectopique
Le Cavalier King Charles est considéré comme une race prédisposée aux cils ectopiques mais cette anomalie reste rare. (Gelatt 2007)
Distichiasis
C’est une affection assez commune chez le Cavalier King Charles pour lequel une prédisposition est rapportée.
Dysplasie rétinienne
Chez le Cavalier King Charles, la forme typique est multifocale, avec une lésion hyperréfléchisante grossièrement circulaire une série de plis circulaires grisâtres. La gêne visuelle associée est très rarement associée. Il s’agit d’une affection héréditaire, à mode de transmission autosomique récessif..
Dystrophie cornéenne
Chez le cavalier King Charles, il s’agit généralement d’une forme stromale sur des animaux de 2 à 4 ans. Une origine héréditaire est suspectée.
Entropion
Le Cavalier King Charles est considéré comme une race prédisposée aux cils ectopiques mais cette anomalie reste rare.
Kératoconjonctivite (ou KCS, ou œil sec)
Le Cavalier King Charles, est considéré comme une race prédisposée à la KCS, surtout chez les mâles pour certains auteurs. Une forme congénitale due à une aplasie de la glande lacrymale est décrite le Cavalier King Charles.
Lenticône postérieur
Une cataracte postérieure associée à un lenticône postérieur sont décrits chez le Cavalier King Charles. Le mode de transmission est inconnu. Il est déconseillé de faire reproduire les chiens atteints. (Chaudieu et Chahory 2013)
Pneumocystose ou Pneumonie à Pneumocystis carinii
Chez le Cavalier King Charles, l’origine héréditaire de cette maladie immunitaire rare est encore incertaine. (Watson et al. 2006)
Syndrome des voies aériennes supérieures du brachycéphale
Cette malformation complexe des voies aériennes est assez fréquente chez le Cavalier King Charles, en particulier chez les sujets à face très aplatie. (Torrez and Hunt 2006)