Beauceron

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Les maladies et la santé du Beauceron

Le Beauceron appartient au groupe I : Chiens de Berger, Chiens de Bouvier (sauf Chiens de Bouviers Suisses)

En 2015, le Livre des Origines Français (LOF) a enregistré 3386 inscriptions, ce qui met la race en 18ème position de la population canine française. En France, c’est une race à grand effectif.

C’est un chien plutôt robuste. Cette race est peu connue hors de France, ce qui explique sans doute en partie qu’il y a très peu de littérature scientifique récente concernant les éventuelles prédispositions pathologiques pour cette race.

Dermatologie : peau et maladies cutanées

Alopécie des robes diluées
Une prédisposition du Beauceron est rapportée (Charlet 2004 ; Bascop 2008)

Dermatite atopique (ou Atopie)
Une prédisposition du Beauceron est rapportée, surtout pour les chiens nés pendant l’automne ou l’été et les chiens entre 1 et 2 ans. La prédisposition des femelles est controversée. (Scott, Miller and Griffin 2001 ; Bascop 2008).

Dermatomyosite canine familiale
Chez le Beauceron, une forme héréditaire est décrite et les lésions surviennent généralement avant l’âge de 6 mois. (Scott, Miller and Griffin 2001)

Dermatomyosite canine familiale (ici chez un Shetland)

Epidermolyses bulleuses, jonctionnelles et dystrophiques
Chez le Beauceron, des lésions génitales et muco-cutanées sont visibles dès l’âge de 6 semaines pour la forme jonctionnelle et une origine héréditaire, autosomique et récessive est suspectée. Pour la forme dystrophique des anomalies dentaires sont également rapportées. (Scott, Miller and Griffin 2001)

Hématologie et système immunitaire : maladies du sang, globules rouges, …

Dermatomyosite canine familiale
(voir dermatologie)

Ophtalmologie : maladies des yeux, paupières, …

Anomalies oculaires multiples
Chez le Beauceron, une microphtalmie associée à d’autres malformations (cataracte congénitale, persistance de la membrane pupillaire, …) est décrite et plus fréquente chez le Beauceron arlequin (gène Merle). (Chaudieu et Chahory 2013)

Entropion
Chez le Beauceron, plusieurs formes d’entropion sont décrites, certaines plus fréquentes chez les mâles à tête massive. Une transmission génétique autosomique et dominante à pénétrance incomplète est suspectée. (Chaudieu et Chahory 2013)

Entropion des deux paupières inférieures (ici chez un chien Setter Irlandais de 7 mois). L’entropion est responsable d’une conjonctivite et d’un larmoiement. Une correction chirurgicale est indiquée dans ce cas

Orthopédie – Appareil locomoteur : maladies des os, des articulations et du squelette, maladies des muscles

Dermatomyosite canine familiale
(voir dermatologie)

Panostéite éosinophilique ou énostose du chien
Une prédisposition du Beauceron est rapportée et une origine héréditaire est suspectée (Charlet 2004 ; Bascop 2008)

Reproduction : maladie de l’utérus et des ovaires, testicules et prostate

Atrésie vulvo-vestibulaire
Une prédisposition génétique à l’atrésie vulvo-vestibulaire (étroitesse de la vulve), responsable de dystocies est rapportée (Charlet 2004)

Dermatologie : peau et maladies cutanées

Alopécie des robes diluées
Une prédisposition du Beauceron est rapportée (Charlet 2004 ; Bascop 2008)

Dermatomyosite canine familiale
Chez le Beauceron, une forme héréditaire est décrite et les lésions surviennent généralement avant l’âge de 6 mois. (Scott, Miller and Griffin 2001)

Dermatomyosite canine familiale (ici chez un Shetland)

Ophtalmologie : maladies des yeux, paupières, …

Reproduction : maladie de l’utérus et des ovaires, testicules et prostate

Atrésie vulvo-vestibulaire
Une prédisposition génétique à l’atrésie vulvo-vestibulaire (étroitesse de la vulve), responsable de dystocies est rapportée (Charlet 2004)

Hématologie et système immunitaire : maladies du sang, globules rouges, …

Dermatomyosite canine familiale
(voir dermatologie)

Orthopédie – Appareil locomoteur : maladies des os, des articulations et du squelette, maladies des muscles

Dermatomyosite canine familiale
(voir dermatologie)

Panostéite éosinophilique ou énostose du chien
Une prédisposition du Beauceron est rapportée et une origine héréditaire est suspectée (Charlet 2004 ; Bascop 2008)

Le standard du Beauceron

Tête

Longue (2/5è de la taille), ciselée. Crâne plat. Stop peu accusé. Chanfrein très légèrement convexe. Museau ni étroit ni pointu.

Yeux

Ronds, foncés, à l’expression franche.

Oreilles

Haut placées. Naturellement tombantes, non plaquées mais plates et courtes. Si elles sont coupées, elles sont portées droites.

Corps

Solide, puissant, bien charpenté et musclé sans lourdeur. Encolure musclée. Poitrine large, haute et profonde. Dos droit. Rein large, croupe peu inclinée.

Membres

Jambe portée un peu en arrière. Ergots doubles aux membres postérieurs, placés à l’intérieur, tout près du pied. Pieds forts et ronds.

Queue

Entière, portée bas, un peu touffue, descendant à la pointe du jarret, sans déviation, formant un léger crochet en forme de J.

Poil

Ras sur la tête, fort, gros, couché (3-4 cm de long) sur le corps. Les fesses et le dessous légèrement frangés. Sous-poil très court, fin, dense et duveteux, de préférence gris souris.

Robe

Noir et feu (bicolore), bas rouge (le plus fréquent).Couleur noire très franche. Feu : rouge écureuil. Marque feu : pastilles au-dessus des yeux, bas côté du museau, gorge, sous la queue ; sur les membres feux étendus aux pieds et poignets (sortes de bas d’où le nom de Bas-Rouge).
Arlequin : gris et noir en partie égale, en taches et avec les mêmes marques de feu classiques.

Taille

Mâles : de 65 à 70 cm
Femelles : de 61 à 68 cm

Poids

De 30 à 40 kg

Connaître le Beauceron

Autres noms du Beauceron

Beauceron, Berger de Beauce, Bas-Rouge

Pays d’origine du Beauceron

France

Utilisation du Beauceron

Chien de troupeaux (ovins et bovins), chien de défense, gardien, chien d’armée, pisteur, secouriste….
Chien de compagnie.

Caractère et aptitude du Beauceron

C’est un chien franc, courageux, rapide, résistant et vigilant avec une présence dissuasive étonnante. Il est incorruptible et méfiant envers les étrangers.
Fidèle avec son maître, doux avec les enfants, il ne s’épanouit qu’au sein d’une famille.
Il se montre volontiers dominateur vis à vis d’un autre mâle. Son flair performant est utilisé au pistage à la recherche de truffes (cavage).
C’est un chien sage hardi, c’est à dire un chien au comportement direct, dynamique et courageux dans le travail, tout en restant maniable et obéissant.

Conseils d’éducation et de vie du Beauceron

Ce chien rustique a besoin d’espace et d’exercice. L’appartement ne lui convient pas et il ne peut rester enfermé. Il ne faut pas non plus le tenir à l’attache.
Il a besoin d’une éducation stricte, d’ordre et d’activité pour dépenser son énergie.
Sa maturité est tardive.
Pour son entretien, deux à trois brossages hebdomadaires suffisent et il faut lui tailler régulièrement les ergots.

Durée de vie du Beauceron

Il n’y a pas de publication scientifique récente faisant état de la longévité du Beauceron.

Histoire du Beauceron

Le Beauceron descend des « Chiens de plaine » qui, jadis, surveillaient les troupeaux du Bassin parisien.
Parmi eux, ceux à poil court furent dénommés, à la fin du XIXe siècle, Beaucerons, tandis que ceux à poil long deviendront les Briards.
E. Boulet (plus connu pour ses Griffons du même nom), instigateur de la race, participa à la création du Club français du Chien de berger en 1896.
En 1911, le Club des Amis du Beauceron fut qualifié de « Bas-Rouge ». La sélection du Beauceron a longtemps hésité entre le travail au troupeau, les expositions, les concours de garde et de défense. Cependant, on est surtout resté fidèle au type conducteur de troupeaux.
C’est un chien bien répandu en France mais à peu près inconnu à l’étranger, à part en Belgique.