Diagnostic lors de communication interventriculaire (CIV) chez le chat
Il repose avant tout sur examen clinique approfondi et la mise en évidence d’un souffle cardiaque à droite.
Les images radiographiques sont elles aussi dépendantes de l’importance de la malformation initiale et de ses conséquences. On trouve le plus souvent une augmentation de la taille de certaines cavités cardiaques et des artères pulmonaires.
En l’absence de trouble du rythme, l’électrocardiogramme (ECG) est le plus souvent normal.
Echographie du cœur sur une communication interventriculaire chez un jeune chat (flèche).
L’échocardiographie permet de visualiser directement la communication interventriculaire, d’en apprécier la localisation, la taille et l’importance. Elle permet aussi de déterminer le sens du shunt et d’apprécier les répercussions éventuelles de la CIV sur la fonction cardiaque.
Pronostic lors de communication interventriculaire (CIV) chez le chat
Il est variable selon l’importance de la communication et de ses conséquences sur la fonction cardiaque. Les malformations les plus graves sont responsables d’une mortalité précoce. A l’opposé, un chat toujours asymptomatique après l’âge de 6 mois aura le plus souvent une bonne longévité.
Echocardiographie d’une communication interventriculaire chez un chat. Le Doppler codé couleur montre la présente d’un flux anormal (shunt) : le sang passe du ventricule gauche (VG) vers le ventricule droit (VD).
Traitement lors de communication interventriculaire (CIV) chez le chat
Pour des raisons techniques et économiques, le traitement chirurgical n’est pas pratiqué chez le chat. Un traitement médicamenteux n’est mis en place qu’en cas de développement d’une insuffisance cardiaque.
RÉFÉRENCES
CORLOUER JPh – Les cardiopathies - In : Rousselot JF, Corlouer JP et coll. - La cardiologie au quotidien – Guide pratique Vétoquinol – 2010, 156 p
CORLOUER JPh – Diagnostic des cardiopathies congénitales : toujours plus précis ? – AFVAC, Strasbourg, 28-30 novembre 2008